Professeur adjoint
Il y a des années, Thomas a reçu de son grand-père l’Hasselblad (appareil argentique moyen format) que ce dernier avait utilisé tout au long de sa carrière de photographe.
Est-ce cette machine à photographier, plus que son diplôme en communication, qui a convaincu Thomas de vivre de la photographie documentaire? Ou était-ce les dix années d’échanges entre le collectif belge primé «Out of Focus» qu’il avait mis en place avec ses anciens camarades d’université? Très probablement, Thomas ne le sait pas encore et il continue de chercher la réponse dans les sujets qu’il aborde avec une curiosité inquiétante. Ces récits de la vie qu’il a recueillis dans des tombeaux sacrés haïtiens, dans les déchets belges post-industriels ou dans les intérieurs New-Yorkais ont tous un point commun. Ce sont les histoires d’hommes et de femmes. Ce sont des histoires qui peuvent être esquissées avec des mots mais que seules des expressions de visage bien représentées peuvent raconter avec précision.
Que ce soit à Haiti, ou en Belgique, Thomas Freteur a enseigné la photographie auprès d’un public varié (étudiants, jeunes en difficultés, réfugiés du Sudan..). Il a été lauréat du Lensculture Award Emerging Talent, son travail a été publié dans le New Yorker, le Courrier International, Harpers Magazine, Le Monde et, il a travaillé avec le Wall Street Journal, Libération, USA Today…
