Hôtel du Doyen
Rue Léonard Lambert Leforestier
14400 Bayeux
France
April 1975
Phnom Penh – Saigon
Opening on Oct. 7 at Prix Bayeux Calvados-Normandie, April 1975, Phnom Penh – Saigon is an exhibition that examines the lives and work of the journalists who covered the end of the wars in Cambodia and Vietnam in April 1975. After more than a decade of conflict, the Second Indochina War ended rapidly and caught many by surprise, even the victorious Khmer Rouge and North Vietnamese Army. Few could divine the undercurrents of war better than the journalists reporting from the frontlines for years. Yet, when the decades-long war came to an end, it happened so fast that life-changing decisions about whether to stay or evacuate had to be made in a matter of hours. While some scrambled to board the last helicopter out, others raced to airports in neighboring countries to board the last plane in. Some were able to rescue loved ones as they fled; some had to leave everything and everyone behind. Others, including 31 Cambodian journalists killed by the Khmer Rouge, died bearing witness to the most remarkable story of the age.
Curated by The VII Foundation’s Executive Director Gary Knight and reporter and author Jon Swain, the exhibition features photographs, written accounts, and ephemera belonging to the reporters who covered the victory of communist forces. Producer Ziyah Gafic includes images printed on fabric banners, newspaper clippings, and objects such as Françoise Demulder’s camera and Jon Swain’s defaced passport to create an immersive experience of those tumultuous final days of the wars.
Over one hundred photographs taken by dozens of photographers are included. Images widely published in western media — like Hugh van Es’ U.S. helicopter evacuation from the top of a building in Saigon, and Thai Khac Chuong’s American official punching a man trying to board an aircraft out of the city — contrast with the 16-page spread that Japanese magazine Asahi Graph published of their reporter Naoki Mabuchi’s work, “20 Days in Phnom Penh”, and copies of archival pages of the Vietnam News Agency.
“Inevitably, the job of war reporting entails the sacrifice of journalists’ lives. So it was in Cambodia and Vietnam,” says Jon Swain. “I see this exhibition as a way of honouring all those journalists who were killed in the war, hailing from across the world, young, old, men and women whose names are inscribed on the wall at the entrance of the exhibition.
“It is appropriate, too, that the exhibition is being held in Bayeux, for this historic city is unique in the world in having a memorial park honouring every journalist killed since 1944 in the course of their work. More than nearly 2,000 names are engraved on its tall pillars of stone. Every year the list grows longer — a reminder of the price journalists pay for doing their job.”
“From my perspective this is a story about how journalism is made by a legendary — almost mythical — generation of journalists who were working in the heyday of the press,” says Gary Knight. “At few times in history has the press had such a powerful impact on policy, or such a strong relationship with the public than they did by the time the wars in Cambodia and Vietnam came to an end. This generation of journalists established the benchmark for those that followed. In this exhibition, we seek to humanize the people who reported from the field; we champion their strengths and reveal their humanity and their fragility. In so doing, we also seek to celebrate with parity the Vietnamese and Cambodian journalists who were often overlooked, many of whom lost their lives.”
Curation by Gary Knight and Jon Swain.
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Location:
Hôtel du Doyen
Rue Lambert-Leforestier
Opening hours:
Open every day from Oct. 7 to Oct. 13:
10 AM to 12:30 PM and 2 PM to 6 PM.
Open Wednesday to Sunday from Oct. 14 to Nov. 11:
2 PM to 7 PM.
Exceptions:
Friday, Oct. 11: Open until 7 PM.
Saturday, Oct. 12: From 10 AM to 6 PM. Monday, Nov. 11: From 2 PM to 7 PM.
Press Contact:
[email protected]
Avril 1975, Phnom Penh – Saigon ouvre le 7 octobre au Prix Bayeux Calvados-Normandie: cette exposition met en lumière la vie et le travail des journalistes qui ont couvert la fin des guerres du Cambodge et du Vietnam en avril 1975. Après plus d’une décennie de conflit, la Seconde Guerre d’Indochine s’est terminée rapidement et en a surpris plus d’un, même les Khmers rouges et l’armée nord-vietnamienne, pourtant vainqueurs. Rares sont ceux qui pouvaient mieux pressentir les forces sous-jacentes de la guerre que les journalistes qui en couvraient les lignes de front depuis des années. Pourtant, lorsque la guerre, qui avait duré plusieurs décennies, a pris fin, elle s’est produite si rapidement que des choix décisifs, comme décider s’il fallait rester ou partir, ont dû être pris en quelques heures. Tandis que certains couraient vers le dernier hélicoptère à quitter le pays, d’autres se précipitaient vers les aéroports voisins pour embarquer sur le dernier avion à rentrer dans le pays. Certains, en fuyant, ont pu sauver leurs proches, quand d’autres ont dû abandonner tout et tout le monde. Beaucoup, dont 31 journalistes cambodgiens tués par les Khmers rouges, sont morts en témoignant de l’histoire la plus remarquable de l’époque.
Commissionnée conjointement par Gary Knight, directeur exécutif de la VII Foundation, et Jon Swain, journaliste et auteur, l’exposition présente des photographies, des écrits et des objets appartenant aux journalistes qui ont couvert la prise de Phnom Penh et de Saigon par les forces communistes. Le producteur de l’exposition, Ziyah Gafic, a mêlé images imprimées sur des voiles de tissus, coupures de journaux et divers éléments contextuels (dont l’appareil photo de Françoise Demulder et le passeport falsifié de Jon Swain) pour créer une expérience immersive qui plonge le visiteur dans le tumulte de ces derniers jours de guerre.
Plus d’une centaine de photographies prises par des dizaines de photographes sont présentées. Des images largement publiées – comme celle de l’évacuation par hélicoptère américain d’un toit d’immeuble à Saigon (Hugh van Es), ou celle d’un responsable américain frappant un homme qui tentait de monter à bord d’un avion prêt à décoller (Thai Khac Chuong) – contrastent avec des images moins connues, pages d’archives de l’Agence de Presse Vietnamienne, ou le reportage de 16 pages de Naoki Mabuchi, « 20 jours à Phnom Penh », publié dans le magazine japonais Asahi Graph.
« Documenter la guerre est un travail qui implique inévitablement le sacrifice de la vie des journalistes. Ce fut le cas au Cambodge et au Vietnam », explique Jon Swain. « Je vois cette exposition comme une manière de rendre homage à tous ces journalistes tués pendant la guerre, venus du monde entier, jeunes et vieux, hommes et femmes, dont les noms sont inscrits sur le mur à l’entrée de l’exposition.
« Il fait également sens que l’exposition se tienne à Bayeux. Car cette ville historique est unique au monde par le fait qu’elle possède un parc commémoratif honorant chaque journaliste tué depuis 1944 dans l’exercice de son métier. Plus de 2 000 noms sont ainsi gravés sur ses hautes stèles de pierre. Chaque année, la liste s’allonge – un rappel du prix que les journalistes paient pour faire leur travail.”
« De mon point de vue, il s’agit d’une histoire sur la manière dont le journalisme s’est créé sur une génération légendaire – presque mythique – de journalistes qui travaillaient à l’apogée de la presse », explique Gary Knight. « Rarement dans l’histoire la presse eu un impact aussi puissant sur la politique, ou une relation aussi forte avec le public, qu’à la fin des guerres du Cambodge et du Vietnam. Cette génération de journalistes est devenue une référence absolue pour celles qui ont suivi. Nous cherchons dans cette exposition à montrer une facette plus humaine des personnes qui ont travaillé sur le terrain ; nous mettons en valeur leurs forces et révélons leur humanité et leur fragilité. Ce faisant, nous cherchons également à célébrer de la même façon les journalistes vietnamiens et cambodgiens qui ont souvent été négligés et dont beaucoup ont perdu la vie.”
Commissariat d’exposition : Gary Knight and Jon Swain.
INFORMATIONS PRATIQUES
Adresse :
Hôtel du Doyen
Rue Lambert-Leforestier
Horaires :
Ouvert tous les jours du 7 au 13 octobre
De 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Ouvert du mercredi au dimanche du 14 octobre au 11 novembre
De 14 h à 19 h
Ouvertures exceptionnelles vendredi 11 octobre jusqu’à 19 h , samedi 12 octobre de 10 h à 18 h (journée continue) et lundi 11 novembre de 14 h à 19 h
Contact presse :
[email protected]
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